Pâté Chinois !

A défaut de super photos de la ville, aujourd'hui vous avez droit à une anecdote ...

A midi toute l'équipe du musée Lunch ensemble....
Une des filles commence à sortir un tupp' dont je ne vois pas le contenu et on me demande si je connais le pâté chinois.
Je m'imagine alors une sorte de tofu en bouillie ou un truc du genre.
J'avais tort ! (pour une fois...)

Et voici .... le ....

Pâté Chinois !

Et voici maintenant l'histoire de ce plat aussi raffiné que la Poutine (merci Christine pour l'explication en joual et wiki pour la version française)

Selon certains, le pâté chinois aurait vu le jour à la fin du XIX^e siècle, lors de la construction de la voie de chemin de fer pancanadienne par le Canadien Pacifique. À l'époque, les ouvriers, surtout d'origine asiatique, y étaient nourris, dit-on, uniquement de bœuf haché, de pommes de terre et de maïs, denrées facilement disponibles et peu coûteuses à cette époque. Ils venaient de créer ainsi, par la force des choses, un assemblage désormais unique nommé en leur honneur. Les travailleurs canadiens-français des chemins de fer adoptèrent ce nouveau plat.

Vous l'aurez compris, le pâté chinois et donc composé de steack haché, de maïs et de patate.

Et hop je rebondi sur le maïs qu'on appel ici du blé d'Inde !
Mais pourquoi blé d'Inde ??

(Attention autre minute culturelle !!!)

Et bien tout simplement grâce à Christophe Colomb qui était persuadé d'être arrivé en Inde en découvrant l' Amérique...

Suite à une série québécoise La Petite Vie, où le personnage de Thérèse éprouve de grande difficultés à cuisiner le pâté Chinois, sa mère, exaspérée, répète inlassablement : « steak, blé d'Inde, patates » afin que sa fille se rappelle l'ordre des ingrédients dans la recette.

Depuis, l'expression « steak, blé d'Inde, patates » est utilisée couramment au Québec pour désigner le pâté chinois ou pour signifier la lenteur intellectuelle d'une personne.


Dernière info pour la route ...
Le pâté chinois a été consacré « mets national du Québec » par le quotidien montréalais Le Devoir en décembre 2007, suite à une consultation de son lectorat et d'un panel de personnalités québécoises

à bientôt tout le monde !